Bienvenue dans ce site dédié à une célèbre actrice américaine dont je voue depuis ma plus tendre enfance un amour et une admiration débordante : je veux parler de Marilyn (Monroe de son nom, mais elle nous est tellement familière que son prénom à lui seul suffit pour la personnifier dans notre mémoire collective).
Ici vient donc se placer dans le monde "webesque" un site supplémentaire consacré à notre star de cinéma. Un site de plus parmi tant d'autres, me diriez-vous...
Les créatrices et créateurs de ces sites Internet et autres blogs dédiés se doivent donc d'être originaux, non seulement dans la conception et la présentation, mais également dans la teneur, ici globalement photographique, de ceux-ci. Et ces auteurs ont bien compris qu'il est hors de question que leurs pages web confectionnées doivent toutes se ressembler les unes les autres. Ainsi, chaque site mérite d'être visité et l'admiratrice ou admirateur inconditionnel(le) pourra tout à loisir y découvrir une photo inédite, même si son propre stock d'images glanées se révèle déjà bien conséquent. À plus forte raison, le fan débutant pourra y puiser du jamais vu parmi de véritables mines d'or (et je l'entends d'ailleurs déjà s'exclamer : "WOAW ! J' l' ai pas celle-là ! Et celle-là non plus !! TROP COOL !!").
Cependant, force est de constater qu'au cours de ma découverte de ces nombreux sites, j'eus parfois, et même assez souvent, la déception et la frustration de contempler des photos de Marilyn dont la qualité laissait plutôt à désirer... Tout en sachant que ces images datent de la moitié du siècle dernier et que le temps continue inexorablement de se dérouler (hélas!), il est toujours pénible de déceler dans ces clichés préalablement préparés ou impromptus toutes ces imperfections, lesquelles nous font sans cesse revenir à ces pensées désagréables liées aux outrages de la Roue Temporelle : ces innombrables filaments de poussière, ces points sombres ou clairs que sont ces taches de salissure ou de moisissure disséminées, ces plis et ces rayures, ces couleurs délavées qui défigurent l'apparence générale de ces clichés (lesquels ne datent quand même pas d'avant la Première Guerre, bon sang !). Sans compter les dégradations, celles-là de notre temps, souvent irréversibles, liées à l'usage abusif du format de compression JPEG pour enregistrer les images (la copie de la copie de la copie... Un désastre !).
L'auteur de ces lignes étant un utilisateur du logiciel bien connu qu'est Photoshop, la retouche de ces photos est donc venue naturellement dans mes pratiques dilettantes pour leur redonner un peu de fraîcheur. Avec tous les outils dont ce logiciel dispose (le mien, c'est le CS3. Ce n'est pas le plus récent, en effet, mais il est parfaitement efficace), je peux donc donner un coup de jeunesse à ma collection amassée depuis ma première connexion à Internet, en mars de l'année 2014.
Ce petit bain de jouvence ne donne pas seulement une nouvelle allure à l'aspect général des images, il me donne également l'impression que Marilyn et son époque se sont rapprochées de la nôtre, en ce début des années 2020... Bref, Marilyn m'apparaît alors plus présente et contemporaine, une fois son apparence et le décor environnant débarrassés de toutes ces traces que les décennies ont petit à petit accumulées.
Cela dit, je sais que, à l'inverse, des logiciels spécifiques pour vieillir une photo existent et que cet aspect suranné ainsi produit exerce sur nos clichés modernes un indéniable charme. Aussi, je peux comprendre que certains fans voudraient garder leur collection avec ce cachet démodé, conséquence somme toute normale après soixante années et plus d'exposition et de manipulation.
Si on tape dans un moteur de recherche les mots retouche photo, on aboutit à des sites où l'on évoque des termes comme post-traitement ou split-frequency, lesquels se réfèrent à des modes opératoires professionnels souvent utilisés pour "augmenter la réalité" sur des clichés contenus dans les magazines de mode ou ceux de people, par exemple. La star et le modèle fashion arborent ainsi la peau du visage sans aucune granularité et les comédons sont, bien évidemment, totalement inexistants. (Pourtant, c'est mignon un point noir... Hum, je plaisante ! À ce propos, cela me rappelle un moment douloureux dont j'ai été la victime, il y a quelques années. C'était le matin et j'étais dans ma salle de bains, torse nu, en train d'effectuer ma toilette. Cela faisait deux jours que je ressentais une légère douleur à la poitrine, associant cette gêne à un muscle endolori par trop de contractions sollicitées par des travaux de déménagement réalisés trois jours plus tôt. Palpant alors de la main gauche mon pectoral droit, je fus surpris de déceler une protubérance au milieu de celui-ci. Opérant un examen plus poussé tout en me scrutant dans le miroir, je détectais et identifiais ce que l'on appelle communément un point noir. Je me mis aussitôt à pratiquer autour de ce comédon quelques manipulations de pression et de compression avec mes deux mains, dans l'espoir d'épancher cette fâcheuse protubérance. Sans résultat, malheureusement. De caractère persévérant, j'entrepris derechef une seconde tentative plus insistante et vigoureuse. Et là, sans crier gare, le truc a littéralement fusé hors de moi. Projetée à l'horizontal, une salve abondante de pus et de sang a giclé et percuté le miroir et le carrelage blanc situés au-dessus du lavabo !... C'est une vision glauque et nauséabonde, je le conçois. Je ne vous raconte pas, d'ailleurs, l'odeur fétide qui venait agresser soudainement mon sens olfactif. Sans parler de cette sensation de brûlure aiguë à l'endroit où l'éruption s'était déclenchée en un éclair. Je fus tellement saisi par cet incident soudain qu'un brutal malaise vagal s'emparait de moi. J'eus tout juste le temps de m'allonger prestement sur le tapis posé au pied du lavabo et de relever mes jambes sur une chaise, tout en soufflant comme un marathonien du dimanche. Cinq bonnes minutes plus tard, je me relevais enfin péniblement, encore un peu fébrile. En m'appuyant, tremblotant, contre le lavabo, je constatais avec dégoût les dégâts : ce que j'avais expulsé avait dégouliné et souillé l'eau savonnée de ma toilette... Sans attendre, tout en proférant quelques jurons, je nettoyais scrupuleusement les endroits salis avec du sopalin, une éponge et un peu d'eau de Javel coupée d'eau claire. Pendant cette opération de remise au propre, je jetais quelques coups d'oeil furtifs dans le miroir et je voyais un type nu, méconnaissable, les cheveux en bataille, le visage livide, lèvres exsangues, yeux sombres et creusés, une plaie sanguinolente et bien voyante sur la poitrine... Un zombie ! Un revenant. C'était tout simplement effrayant...
Hum, oui, bon... Okay, je me rends compte que je suis en train de digresser et je ne vais pas vous ennuyer plus longtemps avec mes mésaventures. Reprenons vite le cours normal de mon exposé.
Oh mais, attendez... Pourquoi êtes-vous tout à coup en train de vociférer que je suis un malade, un type malsain épris de gore et autre épisode vampirisant ? Vous êtes dans l'erreur. Si vous voulez bien cesser de vous insurger de la sorte en rameutant vos amis et vos proches par le biais des réseaux sociaux. Stop, vous dis-je !
Je vous demande de vous arrêter, Visiteuse ou Visiteur !
Dites-vous bien, en premier lieu, que mon aventure désagréable s'est effectivement et réellement passée. Ensuite, posez-vous la question de savoir si la "réalité augmentée" proposée depuis des années à travers les médias n'a pas causé quelques dommages irrémédiables sur votre regard que vous posez sur le monde de tous les jours...
Ceci étant dit, revenons vers mon exposé).
Dans ce présent site, donc, nous nous trouvons bien éloignés de cet univers de réalité augmentée et l'auteur se contentera de parler ici de "restauration pratiquée par un amateur raisonnablement expérimenté" pour décrire son statut spécifique en la matière.
Si on ajoute ancienne après retouche photo, on parvient sur des sites de sociétés spécialisées dans ce genre de réparation, s'agissant d'opérer un rajeunissement, souvent spectaculaire, sur des photos bien datées et vraiment abîmées (donc, de naissance argentique plutôt que digitale). Mon activité peut ainsi se rapprocher du travail effectué par ces équipes professionnelles, sans perdre de vue mes modestes connaissances, évidemment. Toutefois, après des années de pratique et motivé pour faire face à cette usure du temps trop ostensible à mon goût, j'ai progressé dans mes propres techniques de nettoyage et de rénovation. De plus, toujours en mode autodidacte, j'ai étudié les différents langages informatiques permettant de concevoir son propre site web. Celui-là même que vous visitez en ce moment.
Comprenez bien que ce site ne se veut pas biographique et exhaustif quant aux événements publics et privés de Marilyn. Il s'agit ici d'exposer ce que j'estime être le meilleur de la star, photographiquement parlant, les clichés ayant, bien sûr, subit mes opérations de "lifting", de façon à avoir des images les plus claires et limpides possibles. Sachant cela, il se pourrait qu'une ou plusieurs photos exposées quelque part, parmi les sites dédiés, soient de qualité équivalente, voire même meilleure que celle exercée sur ma propre collection. Si c'est le cas, tant mieux, je ne peux qu'approuver volontiers en ce sens.
Quoi qu'il en soit, par la présente collection, si vous êtes de celles et ceux qui répugnent à contempler les détériorations expliquées plus haut, ce qui suit devrait vous satisfaire.
Et par la suite, donc, devait se trouver ici le début du diaporama. En remplacement, vous trouverez dans les pages suivantes les carnets vintage, un de ceux-ci contenant une seule photo de Marilyn. Mais j'ai fait le nécessaire pour qu'elle ne soit plus présentée visuellement... Eh oui, ah ben qu'est-ce que vous voulez !
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