Bon, remarquez que cela ne m'étonne pas plus que ça, étant donné le caractère assez drastique de mes consignes appliquées à mon formulaire...
C'était une manoeuvre préméditée de ma part et je remarque qu'il en résulte jusqu'à présent (c'est à dire 9 mois après la mise en ligne de mon site. Une sorte de gestation, quoi !) une satisfaisante constatation, laquelle n'est vraiment pas pour me déplaire.
Nous verrons par la suite, bien évidemment, si cette observation va toujours se montrer du même degré et apte à entretenir ce contentement.
Ceci dit, je dois tout de même vous faire cette importante confidence quant à mes observations, celles-ci d'un autre type, et qui m'ont amené vers la conclusion selon laquelle mon site avait été mainte fois consulté avant d'ajouter cette présente suite. En effet, je devais découvrir, photographiquement parlant (et pour élargir, de manière visuelle), des retours nombreux et bienveillants... Je ne développerai pas plus loin ce constat, eu égard à l'anonymat qu'il faut respecter envers les personnes concernées. Ainsi, chacune et chacun de ces personnes pourront sans doute se reconnaître et j'en profite ici pour leur exprimer également des saluts sincères et amicaux.
Maintenant que ces précisions ont été apportées, on peut se poser les questions suivantes quant au manque manifeste de messages laissés : serait-ce trop tôt par rapport à la naissance de mon site ? Le goût de l'effort par rapport à un formulaire (ardu ?) aurait-il disparu ? (alors que le fait de déblatérer des insanités haineuses, au risque de s'engourdir dangereusement les pouces, ceci sur un mode tweet, serait une activité bien plus intéressante et répandue ?). Ou serait-il possible que, tout simplement, le monde s'en soucie comme d'une guigne ?... Peut-être est-ce un peu tout cela à la fois, en fin de compte. De mon côté, j'aurais tendance à ajouter mon manque d'expérience quant à la publicité nécessaire pour faire connaître mon site. Il est vrai que l'autodidacte que je suis ne dispose pas d'un manager attitré et de ses conseils pour mener à bien cette tâche particulière. Mais sans doute suis-je un peu trop impatient et devrais-je encore attendre un laps de temps suffisant pour permettre la lecture de vos messages.
Bon, paradoxalement, vous avez ainsi deviné que cela ne constitue pas en définitive un problème majeur, loin s'en faut ! Nous pouvons donc passer en toute quiétude vers d'autres sujets à développer (et en attendant, peut-être, de susceptibles réactions).
Voici donc, par exemple, le sujet suivant, à savoir le thème bien connu de la "page blanche" puisque nous nous trouvons dans la présente rubrique LECTURE et ainsi logiquement dans le domaine de l'écriture.
De ce fait, si on se penche sur le sujet, au sens propre comme au figuré, à savoir une feuille de papier (généralement quadrillée et de format 21 fois 29.7 centimètres), celle-ci encore à son état vierge, dénuée du moindre incipit potentiel, hormis celui, obsédant (et virtuellement inscrit ci-dessous), de ce qui peut décrire l'état d'esprit fébrile de celle ou celui qui tient en main l'outil capable de traduire à l'encre apposée ses idées claires et foisonnantes... (Ouch ! Longue la phrase, là !).
Eh bien, ce n'est pas vraiment in the pocket, pourrait-on dire !... Holà, hé ! T'as vérifié au moins si ton stylo (de telle ou telle marque) contenait une nouvelle cartouche ?... Je vous laisse ainsi méditer quelques instants sur cette feuille exemplaire :
D'où ce que l'on appelle l'angoissante panne de l'inspiration, ce vide intellectuel de l'imagination vécu par d'innombrables auteur(e)s, qu'ils soient à l'ébauche ou au summum de leur parcours littéraire. Divers facteurs sont les causes de cette privation, on s'en doute, de durée plus ou moins importante, et nous ne les mentionnerons pas ici.
Toutefois, nous ferons une exception, étant donné le caractère unique et peu ordinaire de l'origine de la perte de cette créativité, en la personne nommée Hector-Sénéchal Vacuum (1858-1903). Un écrivain illustre et injustement oublié. En effet, voici un auteur prolixe et aux facultés imaginatives sans bornes, son premier roman, réalisé à l'âge de seize ans, suivi par une prodigieuse série de cent quatre-vingt-quinze brillants ouvrages, cette dernière brutalement interrompue vingt-huit années plus tard par cette redoutée perte d'inspiration... La cause de cet arrêt soudain et irréversible ? Eh bien, figurez-vous que la veille du jour fatal de cette tragique incapacité de prolonger son oeuvre, Hector-Sénéchal Vacuum était le témoin désemparé et inconsolable de la disparition, lors d'un impétueux bain de foule dont il était la source, de son inestimable et chérie boîte de cachous... Il est à noter que cet auteur avait l'habitude, depuis l'âge de dix-sept ans, de suçoter à tout bout de champ ce genre de friandises, que se soit pendant ou en dehors de ses périodes fougueuses de rédaction (et on avait ainsi coutume de le surnommer "le palais sombre" ou "langue encrée").
Comme quoi, parfois, une grande carrière ne semble pas tenir à grand-chose !... (Vous reprendrez bien un p'tit bonbon ?).
Alors, cela dit, vous me diriez certainement, après un temps assez rapide de réflexion : pourquoi n'a-t-il pas simplement et rapidement remplacé cette boîte de cachous disparue par une autre similaire et achetée dans le commerce ? Ce Monsieur Vacuum n'avait-il donc point son fournisseur attitré à telle adresse agréée pour lui distribuer ainsi un lot conséquent de ce produit issu de l'acacia ou de la noix d'arec dont il raffolait jusqu'à l'addiction ?!... Mais qu'avait donc de si particulier cette fameuse boîte perdue et celle-la seulement, nom d'un p'tit bonhomme ??!
La réponse ne recèle guère de mystère, Visiteuse ou Visiteur, parce que le couvercle de cette boîte, précisément en sa partie interne, contenait une sorte de jeton en carton, lequel arborait les signatures honorables de deux des plus prestigieux écrivains de l'époque, adoubant ainsi par ces dédicaces, lors d'une réunion privée et littéraire, notre infortuné créateur, alors qu'il n'avait à peine que vingt ans ! Telle est la cruelle vérité !
La disparition irrémédiable de cet objet tant choyé, survenue quinze jours après ses quarante-quatre printemps fêtés, devait signer moins d'un an plus tard sa propre disparition...
Abordons maintenant un sujet un peu plus optimiste, cela vaut mieux. Ainsi, ne boudons pas notre plaisir en développant un sujet toujours bien ancré dans cette présente rubrique, à savoir la lecture. Cette pratique, il faut le savoir, n'est pas aussi anodine que cela. Des siècles d'évolution pour l'humanité et un cursus scolaire de plusieurs années pour chaque personne sont nécessaires pour effectuer au bout du compte cette action. Pareil pour l'écriture. Comme on le sait, ce parcours obligé n'est pas vraiment distribué équitablement à travers le monde, malheureusement. Mais si on a eu la chance de disposer de cette manne et de pouvoir ainsi être capable de lire et écrire, il n'en reste pas moins qu'il existe un obstacle ultime à traverser. Quelque chose qui est de l'ordre du contenu... Bon, okay, je suis capable de déchiffrer tout ce qui est inscrit sur tel ou tel support. Oui, mais quoi, au juste ? Est-ce que c'est de la daube ce que je suis en train de lire, ou bien est-ce sensé, sérieux et vérifié ? (On parle ici particulièrement d'infos et d'idées colportées plutôt que des divertissements. Autrement dit, en parlant des fake news et autres bastringues du même genre). Avec les supports numériques de notre temps, on se rend compte que ce questionnement n'en est que plus difficile. D'où l'obligation majeure de se doter d'un solide esprit critique. On en a vraiment besoin !
Sans doute certaines personnes auront gobé sans faillir l'histoire de Monsieur Hector-Sénéchal Vacuum... Eh ben voilà ! Ah ben c'est ballot !
Bon, ça ne porte pas vraiment à préjudice sur ce coup-là. Il existe sur le Net et autres des "infos" bien plus pourries, captieuses et délétères que celles-là ! Bref, on ne peut que rester vigilant face à ce flot de stupidités diffusées sans relâche... Et je rejoins les propos philosophes de Coluche lorsqu'il disait : "Ce qu'il faut combattre, c'est la connerie !" D'où qu'elle vienne et dans tous les domaines. Bon, personnellement, j'essaie de faire gaffe, hein ! Et on est toujours le con de quelqu'un, quoi qu'il arrive. Seulement, jusqu'à quel point et de la part de qui ?... (Il faut savoir relativiser, faut quand même pas déconner !).
Évidemment, lorsqu'il faut combattre la connerie, le verbe utilisé n'est pas de nature guerrière et sans état d'âme et les "armes" dont on dispose ne sont autres que l'éducation à tous les niveaux et l'empathie engagée le plus tôt possible. Seulement, face aux manquements de toutes sortes et à l'individualisme ambiant, sans parler des différents problèmes qui semblent insolubles, peut-on se montrer complètement optimiste ?... Ouais, bon, ben, il y a du boulot, j'crois ! Mais je suis persuadé que cette connerie d'ordre funeste aura son temps et qu'elle disparaîtra définitivement et laissera la place à une certaine forme de connerie, celle-là douce, exempte de méchanceté et décontractée, comme aimait si bien le dire Gainsbourg (Serge de son prénom). Bien sûr, il faut préciser que cette douce connerie ne doit pas pour autant se manifester vingt-quatre heures sur vingt-quatre (ben ouais, faut quand même pas déconner !).
Allez, j'arrête là ce sujet parce que je sens que j'commence à choper l'melon ! (Ah bon, c'est déjà fait ?... Ah ben, écoutez !).
Sujet suivant : et si nous dissertions sur le "livre de chevet" ? Autrement dit, le bouquin de prédilection, celui que l'on ouvre au moins une fois par an jusqu'à en connaître certains passages par coeur, au fil des années. Ce pauvre bouquin, donc, d'aspect élimé, avec ses pages salies et écornées à force d'avoir été consulté plus que de raison. Et qu'il y a même des annotations au crayon de mine dedans, de votre propre main ! Des paragraphes surlignés, entourés et commentés. Avec des réflexions plus ou moins pertinentes et parfois sibyllines de votre part. De quoi devenir le deuxième auteur officiel du recueil concerné (et vous aimeriez bien cela, hein ? avouez-le).
Pour certaines, pour certains, ce livre de chevet peut être un classique de la littérature, un roman moderne, un recueil de poèmes, ou même une bande dessinée. Pour ma part, je dois vous avouer que c'est... un dictionnaire ! Ben oui ! Un bon gros dico bien lourdingue et bourré de mots. Un pavé qui révèle encore et toujours à ma connaissance des termes inconnus. Et les découvertes sont parfois fameuses ! Voulez-vous un exemple découvert il y a peu ? Eh bien, allons-y :
- POUF (nom masculin). Bien sûr, on connaît tous l'onomatopée et le coussin cylindrique ou non posé à terre et pour y poser son séant. C'est dans le langage courant et il n'y a pas vraiment ici de surprise. Mais de ces deux définitions pourrait ainsi découler l'exemple textuel suivant : "En proie à l'émotion, je perdis l'équilibre. Et là, pouf ! Je tombai direct sur un pouf !..." Intéressant, non ? On pourrait ajouter à cela la définition de ce que l'on procédait en couture, au cours de la fin du XIXème siècle, pour bouffer une robe (non, il ne s'agit pas de manger ce vêtement mais de le rendre plus imposant à un certain endroit vers l'arrière, ce qui pourrait permettre un amortissement supplémentaire de la personne en train de choir sur le pouf précédemment cité !... Voyez comme tout cela se tient ! C'est incroyable !). Mais ce n'est pas tout ! Il faut enfin joindre la définition issue de nos ami(e)s belges pour expliquer populairement la chance incertaine ou non. Ainsi, "à pouf " peut se traduire par "au hasard, au petit bonheur la chance ". Et là, tenez-vous bien, comme nous sommes présentement en Belgique, reportons-nous vers la dernière case dessinée par Hergé sur la planche numéro 13 de l'album des aventures de Tintin et nommée "Objectif Lune". À cet instant, le fameux professeur Tournesol invite, par le biais de l'ingénieur Wolff, à la visite d'une pile atomique pour ses hôtes qui sont, évidemment, Tintin, le capitaine Haddock et sans oublier Milou. Le capitaine, complètement épaté par l'imposante technique s'offrant à ses yeux éberlués sous son masque de protection, néglige ce qui se trouve au niveau du sol et son pied heurte un rail, provoquant sa chute inexorable et à la renverse. Tout de suite après cet incident, Milou fait une réflexion de son cru auquelle je me suis permis d'y ajouter ce qu'il fallait : "... Renversant !... Voilà probablement le mot que vous cherchiez, n'est-ce pas, capitaine ?... Et ainsi, pouf ! vous êtes tombé direct et à pouf sur un pouf !..." Bon, cela va de soi, il faut imaginer, bien sûr, le coussin ajouté pour la circonstance sous le capitaine.
Alors, avez-vous pouffé de rire lors de ces explications ? Ou bien, tout du moins, avez-vous effectué une petite risette ?... (Quoi ?! Même pas une seule ? Ah ben mince alors !).
Partons maintenant sur un sujet tout autre par rapport à cette rubrique mais déjà évoqué dans une autre de ce présent site. En effet, pour entamer ce sujet, je vous propose de prendre connaissance de cet avertissement que vous avez certainement déjà lu, selon tel ou tel support :
"Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d'une pure coïncidence."
Telle est cette phrase intrigante qui m'interpellait dans ma jeunesse et lors de la lecture du générique de fin d'un téléfilm, par exemple. Mais qu'est-ce que cela veut dire au juste et pourquoi cette phrase est-elle mentionnée ici ou là ? Car on parle bien du phénomène des coïncidences, un truc dingue qui peut survenir partout et à tout moment, même avec les magnétophones à cassettes !... (Ben oui !).
L'histoire de cet étrange avertissement semblerait prendre son origine à Hollywood avec la sortie d'un film produit par les studios nommés Metro Goldwing Mayer en 1932 : "Rasputin and the Empress" ("Raspoutine et sa cour"), réalisé par Richard Boleslawski. Ce film reprenait historiquement les rapports qu'entretenaient le tsar Nicolas II et son entourage aristocratique avec le controversé "aventurier et moine" que l'on connaît, lequel était assassiné en 1916, cet homicide étant fomenté, entre autres, par un prince nommé Ioussoupov. Seulement, le film cité se permettait des légèretés totalement inventées, à savoir un viol qui aurait été commis sur la personne de la princesse Irina, épouse du prince Ioussoupov. Sans parler des changements choisis par les studios par rapport aux mémoires publiées auparavant par le principal fomentateur du crime. Du côté de l'Est, donc, une vive réaction ne se fit pas attendre et un procès en diffamation des Ioussoupov envers la MGM fut froidement acté. Les studios hollywoodiens devaient bien vite compenser l'extravagance du scénario outrageant par des dommages et intérêts versés aux plaignants, des dommages matérialisés par une somme particulièrement coquette pour l'époque, de quoi faire réfléchir assez longuement les protagonistes en faute. En conséquence et en retenant bien la leçon, les producteurs des différents studios californiens devaient créer la mention que vous avez lue ci-dessus (en version anglaise, bien sûr), obligatoirement visible, surtout par rapport à des cas historiques, réels et interprétés, et ce, dans les génériques de fin cinématographiques. Et cela devait se généraliser par la suite dans les créations télévisuelles, le petit écran faisant son apparition.
Nous étions ici et pour le moment dans le domaine audiovisuel. Cependant, la mention devait se propager sur toute création artistique, celle-ci susceptible de raconter une histoire, celle-ci logiquement narrée dans le temps et l'espace... Pour illustrer mon propos, je possède dans ma bibliothèque un recueil de bande dessinée paru en 1991. Cette BD rassemble des histoires intrigantes et pour la plupart criminelles dessinées par Vittorio Giardino, l'auteur du héros Sam Pezze. Dans sa préface, celle-ci écrite, l'auteur nous apprend que les personnages de cette série d'histoires totalement inventées provoquaient quelques temps plus tard, après la parution de l'une d'entre elles (il faut savoir que ces histoires été d'abord publiées l'une après l'autre dans un magazine BD pour être imprimées ensuite et ensemble dans un recueil), un coup de téléphone d'un inconnu se plaignant qu'il se retrouvait trait pour trait, de part sa situation professionnelle et géographique, dans une de ces histoires... L'auteur et cette personne devaient ensuite se rencontrer cordialement pour la première fois et admettre que la coïncidence était particulièrement troublante.
Bon, évidemment, nous n'allons pas pour autant verser ici dans le surnaturel, cela ne nous amènerait à pas grand-chose. Néanmoins, ce sujet méritait une certaine réflexion (et c'est tout !). Oh, certes, d'aucuns voudraient insister sur ce phénomène pour le moins mystérieux. Ce à quoi je répondrais de manière irrévocable : "Peau d'balle, nib, nada !".
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